Melting pot d’images issues de commandes réalisées pour des institutions, agences d’architecture, éditeurs, industriels…
l’architecture à l’épreuve de la photographie.
Si il est un paradoxe pour bien définir la photographie d’architecture, c’est qu’elle se définit avant tout dans son rapport aigu au temps.
On pourrait croire que le passage du volume du bâti aux deux dimensions de l’image n’est qu’une affaire de géométrie, de point de vue… mais ce serait oublier que photographie et lumière sont intimement liées. Si le photographe de studio règne en maitre de l’éclairage, le photographe d’architecture quand à lui a dans sa trousse à outils : le climat, l’heure de prise de vue, l’ensoleillement, l’influence des éclairages artificiels (éclairages intégrés à l’architecture, éclairage urbain, lumières parasites, flux…). Si il est des qualités architecturales que la photographie ne serait rendre, il serait illusoire de croire que la photographie aujourd’hui, n’occupe pas une place prédominante dans la diffusion du savoir architectural. Armé de patience, la mission du photographe si il l’accepte… va être de documenter l’architecture, de donner à voir l’espace… Chercher l’objectivité et l’exhaustivité est peine perdue, nulle image ne saurait rendre l’intégralité d’un bâtiment, sinon nous habiterions tous dans des images… Il y a de l’instant décisif en photographie d’architecture, un point d’équilibre où l’image dans toute sa complexité fait sens. Quand les différents choix d’angle de champ, de point de vue, de qualité de la lumière, de cadrage… s’unissent pour ne former plus qu’une image. Moment magique où la surface sensible devient une condensation des intentions essentielles de l’architecte.
Mes photographies d’architecture sont réalisées à la chambre technique Arca RM3D. Cet appareil de précision est dédié à la photographie d’architecture, il propose tous les mouvements que l’on trouvait auparavant sur les chambres photographiques d’architecture classique (bascules, décentrements, stitching : assemblage d’images, panoramiques, contrôle des fuyantes…), avec une précision aujourd’hui inégalée qu’impose la technologie des dos numériques grâce à un usinage au micron près.
De part l’absence de soufflet, la RM3D est également beaucoup moins sensible au vent que ses aînées.
L’image est capturée sur un dos numérique LEAF Aptus, la référence
en matière de fidélité des couleurs, et possibilité de mouvements.
Dos coulissant Kapture Group, pour un protocole de prise de vue plus rapide afin d’optimiser la réactivité face à la modulation de lumière.
Une panoplie d’objectif RODENSTOCK Sironar Digital et SCHNEIDER Digitar XL, optimisés pour le numérique, ces optiques se distinguent par une distorsion négligeable (28HR, 35XL, 45ASD, 55ASD, 72xl, 90ASD, 120ASD, 150AS, 180ASD).
– les fichiers sont ensuite traités et optimisés sur une station Mac PRO et écran Calibré EIZO.
– livraison des images en TIFF 16 bits profil Adobe RGB autre format sur demande.
En fonction des contraintes, les images peuvent aussi être réalisées avec un boitier numérique pro Sony Full Frame et un parc d’objectif Zeiss, Canon Ts-e, Nikkor PCe, Sigma ART.